La quasi-totalité des numéros du P'tit Libé d'octobre 2015 à septembre 2017 a été publiée en version imprimée dans le quotidien Libération. Le 14 septembre, alors que le journal publie un appel à ses lecteurs et à ses actionnaires[41], la rubrique « Quotidienne » de Pierre Marcelle n'est pas publiée, car elle prendrait à partie certains des journalistes susnommés, « dans des termes qui n'ont pas été jugés acceptables »[42]. En 1978, le quotidien se retrouve pour la première fois[14] en perte, pour 11 % de son chiffre d'affaires 1978[14]. Parmi les départs qui suivront cette annonce, une équipe emmenée par les Garriberts (Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, chroniqueurs télé du quotidien) lancera un nouveau média en ligne : Les Jours[68]. PMP est détenue à hauteur de 85 % par la société SAS Presse Media Participation Holding (PMP Holding). Un manifeste, rendu public le 3 février, constitue la charte politique du journal dont la doctrine devait être « Peuple, prends la parole et garde-la ». Édouard de Rothschild et les héritiers de l'éditeur italien Carlo Carraciolo annoncent vouloir se désengager[103]. Ces errances ou cette absence de ligne éditoriale bien définie ont parfois été critiquées par une partie des journalistes qui en 2012 dénonce des « Unes racoleuses qui défigurent » le journal[97]. En mai de la même année, Patrick Drahi verse 4 millions d'euros sous forme de prêt afin, selon un article paru dans Libération, « de laisser le journal en vie le temps de se mettre d’accord sur le montant de sa part dans le reste de la recapitalisation[61] ». tandis que le directeur de rédaction est chargé des choix éditoriaux. Il décide de créer un mouvement social-démocrate et lance un appel intitulé Engageons-nous « afin de relancer le réformisme de gauche en France »[82]. Le co-président du directoire Philippe Nicolas est révoqué sur-le-champ et non remplacé. Libération est un journal de gauche, qui aujourd'hui, "épouse" les idées de la sociale démocratie. Selon Olivier Costemalle, « différentes sensibilités [représentatives de la rédaction] cohabitent au sein du bureau actuel. La diffusion de Libération ne cesse ensuite de chuter, encaissant un recul de 20 % en France entre 2001 et 2005 (17 % pour la diffusion totale)[30]. Alain Finkielkraut, dont certains tweets de Meklat disaient qu'il fallait lui « casser les jambes » ce « fils de pute », juge que Libération et d'autres titres de presse étaient trop en accord avec Mehdi Meklat quand celui-ci affirmait que « la stigmatisation du voile n'est rien d'autre que du racisme et la perpétuation du colonialisme » pour dénoncer l'autre face du blogueur[165]. Les journalistes lui reprochent également les « Unes racoleuses », comme « Casse-toi riche con! Une bande de faux-culs qui prônent la diversité tout en la refusant pour eux ! La disparition de Libération ferait taire une voix importante dans la société française et exclurait de facto la gauche de la presse du matin. Le nouveau logo à losange rouge est créé par le graphiste Claude Maggiori[22]. L'objectif : expliquer une fois par mois aux plus jeunes un sujet qui fait les gros titres. Deux journalistes de Libération, Vincent Glad et Alexandre Hervaud, sont alors mis en cause. Subventions : la presse passe au contrôle, Comment Patrick Drahi rebranche "Libération", « Pour un quotidien “Libération” entièrement libre » : l’appel d’une centaine de personnalités, "Libération" va quitter le groupe Altice pour devenir une société à but non lucratif. Libération sera un site qui publie un quotidien », annonce Laurent Joffrin[69]. En février 2017, alors que Mehdi Meklat est au cœur d'une polémique sur les réseaux sociaux, puis dans la presse[160], plusieurs personnalités et journalistes, notamment Jack Dion de Marianne, accusent Libération de prendre la défense du blogueur du Bondy Blog, dont il est partenaire[161]. Les conflits entre les journalistes et Nicolas Demorand perdurent. Après la démission de Jean-Paul Sartre qui était parmi ses fondateurs, le journal évolue vers la gauche sociale-démocrate à la fin des années 1970. Surprise à Libération.Le directeur de la publication, Laurent Joffrin, va quitter le quotidien pour se lancer en politique. Le PDG fixe les orientations stratégiques (nouvelles formules, suppléments, etc.) « L’ex-Gauche prolétarienne était “libertaire-autoritaire”, Dessin légendé "Apprenons l'amour à nos enfants", selon "L'enfant interdit: Comment la pédophilie est devenue scandaleuse" par, Serge July, « Bazooka fout la merde. Mais si des gens du peuple veulent dire pourquoi ils voteront, ils pourront le faire dans Libération. Ainsi, pour certains de ses anciens rédacteurs comme Pierre Marcelle, les différents renoncements de Libération ont eu pour conséquence que le journal « a perdu son identité, c'est devenu un journal comme les autres »[93], pour Philippe Gavi, ancien fondateur de Libération, un titre « frappé par la banalisation »[96]. Étant donné le retentissement mondial de ces attaques, ce dossier a été traduit en anglais[136]. La formule évolue alors et se situe de nouveau vers la gauche sociale-démocrate (tout en conservant ses convictions libertaires). Un comité opérationnel est mis en place composé de trois salariés, désignés par la SCPL, et de trois administrateurs désignés par Édouard de Rothschild : Agnès Touraine, ancienne présidente du pôle éditions de Vivendi, Guillaume Hannezo, ancien directeur financier de Vivendi, tous deux proches de Jean-Marie Messier et Lionel Zinsou, associé-gérant de Rothschild & Cie et animateur du club Fraternité, cercle de réflexion de Laurent Fabius. Fin 2011 début 2012, Édouard de Rothschild annonce l'arrivée au sein du holding Refondation de l'homme d'affaires Bruno Ledoux au travers sa société BLHM (Bruno Ledoux Holding Media), par ailleurs propriétaire du siège du journal rue Béranger, comme actionnaire de référence à parité avec lui, à hauteur de 26,64 %, moyennant un investissement de 7,6 millions d'euros. « La rédaction a été réorganisée selon le principe du « web first », en sept pôles de traitement de l’information responsables chacun de leur production journalistique sur tous les supports, « Pouvoirs et Contre-pouvoirs », « Planète », « Futurs », « Idées », « Culture », « Styles de vibe », et une équipe dédiée aux contenus numériques. Cette hypothèse qui, outre la casse sociale, regrouperait en une seule main deux des trois grands quotidiens nationaux est écartée par Bruno Ledoux. Le tout est accompagné d'un éditorial de Serge July titré « Les outrages de Libération », où il accuse le gouvernement de vouloir étouffer et marginaliser un journal « novateur », par les poursuites d'une justice « sclérosée » et « bourgeoise ». À l'été 2017 et l'été 2018, un hors-série papier appelé « Le petit journal des grandes vacances » a été vendu en kiosques[139]. Écrit sous la forme d'un court mea culpa récapitulatif, cet article de Sorj Chalandon de février 2001 ne dit cependant pas un mot de Christian Hennion, dont l'enfant dont il a été nommé tuteur dénoncera les attouchements qu'il lui a fait subir[156], dans un livre publié en 2009. La Science Fiction visuelle devient quotidienne », Libération, 12 août 1977, Scylla Morel "Bazooka : un commando graphique à Libération", revue, L'article avait été publiés par la presse allemande (, "«Libération» a-t-il employé un journaliste pédophile entre 1975 et 1995 ?" Il n'est pas placé sous le contrôle de ses électeurs ; il ne représente que lui-même. Au premier semestre 2014, le titre a une diffusion moyenne de 93 731 exemplaires[119]. Ils parlent ici du changement de tendance de Libération dans les. Ainsi, lors de l'élection présidentielle de 2002, le journal augmente considérablement son tirage grâce à ses unes résolument hostiles à Jean-Marie Le Pen[32]. Par la suite, le journal assume une ligne éditoriale de centre gauche ou de gauche sociale-démocrate. Puis l'entourage des trois accusés rebondit sur cette polémique, et réunit une trentaine de personnes le 2 avril à l'Université de Jussieu, pour la plupart motivées par des questions d'aide juridiques. Ils s'ouvrent sur un témoignage, qui permet d'incarner le sujet, puis abordent l'actualité et la raison pour laquelle le sujet est traité. Peu avant, une polémique virulente a aussi opposé le journal au mouvement féministe de Gisèle Halimi, Choisir la cause des femmes, célèbre depuis le Procès de Bobigny de 1972, qui s'est plaint de la couverture par Libération du procès à Aix-en-Provence du viol de deux touristes belges quatre ans plus tôt à Marseille[13]. Au lendemain des attentats du 13 novembre, un numéro spécial[135] a été publié afin d'expliquer l'événement. «Libé» a-t-il touché de l'argent pour organiser un forum au Gabon en 2015 ? Aujourd’hui, Colette Rey, 70 ans, qui attend d’être transplantée du rein de sa sœur jumelle. Il succède ainsi à Laurent Joffrin et devient également directeur de la publication et cogérant du journal en compagnie de Denis Olivennes[2]. Un Libé clairement à gauche, qui doit faire entendre ceux qui n'ont pas voix au chapitre. Bazooka intervient au « marbre » (maquette) juste avant le départ aux rotatives mais sa « dictature graphique »[147] provoque les réticences de la rédaction et la collaboration cesse[148]. Ainsi des élus socialistes s’indignent-ils de la une de Libération de ce vendredi, de la sorte titrée : “Pépère se réveille.”. Les articles du journal papier et ceux des sites sont réalisés par la même équipe » précise Laurent Joffrin dans une tribune du 29 mai 2015[72]. Le journal traverse plusieurs crises, entraînant plusieurs interruptions. Pour les journalistes, la nouvelle est un choc. Le 13 février, Nicolas Demorand annonce sa démission de la direction du journal dans une interview au Monde[59]. «Libération» est allé à la rencontre de ces «déprogrammés». Les seize membres de cette instance sont élus pour deux ans par l'ensemble des salariés. Vittorio de Filippis, gérant élu de la SCPL (Société civile des personnels de Libération, second actionnaire du titre avec 18,45 % des parts), est nommé provisoirement au poste de président-directeur général. Le quotidien pourra ainsi se concentrer davantage sur l’investigation, capable à son sens d’attirer plus d’abonnés, à l’image de l'enquête sur des faits de harcèlement et d'agressions sexuelles chez l’éditeur de jeux Ubisoft publiée par Libé en 2020 et qui a poussé plusieurs dirigeants de cette société à démissionner[91]. « Petites annonces et grande Histoire : les miettes de “Sandwich” à savourer », Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste, protection des sources d'information des journalistes, procès à Aix-en-Provence du viol de deux touristes belges quatre ans plus tôt à Marseille, enquête sur des faits de harcèlement et d'agressions sexuelles chez l’éditeur de jeux Ubisoft, novembre 1978, après seulement six numéros, dans la page d'annonce « Taules » de la revue encartée dans le numéro du 5-6 novembre 1978, «Libé» : Dov Alfon, nouveau directeur de la rédaction, Lire : Les patrons de la presse nationale. Malgré cela, en 1977, le journal a vendu en moyenne 30 000 exemplaires[13], soit une hausse de 31% sur 1976[13], année qui avait déjà vu une progression de 51 % par rapport à 1975[13], soit un doublement en deux ans par rapport aux 15 000 exemplaires de 1975. Le 1er mars 1979, l'annonce du projet de création d'un "Front de libération des pédophiles", déjà publiée en mai 1977 lors de l'Affaire de Versailles, est republiée par Libération, tout comme la lettre de Jacques Dugué, incarcéré pour des actes de pédophilie, et le dessin pédopornographique ayant défrayé la chronique.