Bonjour Le débat est terminé. En second lieu, pourriez-vous m’éclairer concernant l’idée kantienne selon laquelle, dans l’expérience esthétique, s’opère une réconciliation de deux facultés, opposées par ailleurs lorsqu’il s’agit de connaître : l’imagination et l’entendement ? C. Castoriadis. Certains socratiques affirmaient que celui qui semble mal agir en connaissance de cause ne possède pas une science véritable. Manuscrits de 1844. Il s’ensuit que « la beauté n’a de valeur que pour les hommes, c’est-à-dire pour des êtres d’une nature animale, mais cependant raisonnables,et cela non pas seulement en tant qu’êtres raisonnables (par exemple des esprits) mais aussi en même temps en tant qu’ils ont une nature animale »§5 Permettez-moi de ne pas rebondir sur votre propos, car je n’ai pas lu « les règles de l’art ». Ce qui est certain c’est que le consensus existe bel et bien – les fameuse nouvelles mythologies dont la liste n’a cessé de s’allonger-, avec les moyens de persuasion (la médiation planétaire) réitératifs et recompilés sans cesse (individualisme + collectivisme culturel). Il y a des pages merveilleuses dans Proust en particulier dans le temps retrouvé. Toutefois j’ai encore du mal à bien saisir la différence entre beau et agréable en ce que le deuxième est nécessairement lié à l’existence de l’objet. Merci pour cette précieuse référence. Pour moi tout va bien. Il affirme que le courageux n'est pas celui qui affronte ce qu'il craint ; mais, au contraire, le courageux est celui qui fait ce qu'il estime bon. Tous mes remerciements pour vos réponses et notamment ce projet de lecture (délectable). Autant l’opposition entre intelligence (mise en ordre du divers) et sensibilité (réception du divers) dans le domaine de la connaissance me semble évidente autant cette harmonie dans le domaine esthétique est pour moi difficile à comprendre avec précision. Supposons, comme c’est mon cas, que l’esthétique est une voie « royale » de compréhension du monde (et, là aussi de mon point de vue, une voie exclusive) et plus spécifiquement l’analyse des formes concrètes telles qu’elles signalent l’action des hommes par exemple, mais aussi toute forme de formes… Je suis interloquée et peinée de voir à quel point cet univers des formes (sans y ajouter de symbolisme ou d’autres références extrinsèques c’est-à-dire conceptuelles et plus ou moins biaisées) est ignoré, absent de tout enseignement, en dépit de sa prégnance . https://www.philolog.fr/peut-on-convaincre-autrui-de-la-beaute-dun-objet-kant/ Courtoisement CF. Le préalable pour comprendre une telle affirmation selon laquelle "un homme qui sait où est le bien ne peut mal agir" est de s'apercevoir de l'identité du bien, de l'agréable et du bon. En matière de beau : « A chacun son goût » signifierait que le goût n'existe pas. C'est donc seulement par ignorance que l'on choisit le mal. Il ne faut pas confondre l’artistique et l’esthétique, d’une part, parce qu’on peut faire une expérience esthétique en présence d’objets non artistiques (un objet naturel), d’autre part, parce que ce que nous tenons pour des objets d’art n’a pas toujours été produit à des fins de contemplation artistique (les objets rituels par exemple) et enfin parce que le faire artistique et l’appréciation esthétique sont des opérations irréductibles l’une à l’autre. Inconscient. J’ai étudié un passage de la Critique de la Faculté de juger de Kant pour le bac (par rapport à l’art). Merci, mais votre réponse ne peut pas m’éclairer. Bien à vous. Chapitre II – Conscience. L’acrasie (ou encore akrasia, translittération du grec ancien ἀκρασία) est le fait d'agir à l'encontre de son meilleur jugement. PB : N'est-il pas injurieux pour tous les hommes de considérer que les grandes œuvres que le temps a consacrées comme classiques ne seraient que l'expression du goût arbitraire d'une classe sociale ? Le concept de résilience réinterroge la façon de penser le système urbain et ses perturbations. Peut-on convaincre autrui de la beauté d'un objet? Une décision d'Apple qui n'a pas été rendue publique mais dont NextInpact a eu vent par ses sources. « La satisfaction que détermine le jugement de goût est libre de tout intérêt » (Kant). Bien à vous. Dans votre article, vous vous demandez s’il faut « remettre en question un sens commun esthétique ». §17. Il cherche aussi à concevoir un lien entre le rapport socialement différencié à l’art et le rapport socialement différencié au temps et à l’activité en général, en suggérant que la recherche de quelque chose qui n’a pas d’utilité et qui est conçu comme tel exige d’avoir du temps libre, et exige d’être capable de valoriser « l’inutile » grâce à une culture qui permet de concevoir « l’inutile » comme « gratuit », c’est-à-dire comme libéré de la vulgarité de la fonction. L'objectif de ce dossier est de reprendre les enjeux théoriques de la notion de capital humain en revenant sur les différents apports des économistes qui se sont intéressés à ce concept depuis une cinquantaine d'années. La prémisse majeure constitue la connaissance la plus générale (tous les hommes), tandis que la prémisse mineure s'applique à un cas plus restreint (les Grecs). J’en profite donc pour vous saluer! L’analyse de Hume est très explicite sur ce point. Or bien qu'il en soit ainsi, l'expérience esthétique fait intervenir un jugement, le jugement esthétique ou jugement de goût. Par ailleurs l’attitude désintéressée par rapport à l’oeuvre d’art peut être liée selon Bourdieu à un certain habitus bourgeois structuré par la valorisation de la distance, de la légèreté, de la retenue (qui interdisent l’expérience esthétique sentimentaliste, émotionnelle, identificatoire). Sous la direction de Yves Charles Zarka. Bien à vous deux, Qu’est-ce que je sous-entends lorsque je parle d’autrui comme de mon semblable? Comme n’importe qui peut s’instituer artiste à partir du moment où il maîtrise les procédures d’artialisation, n’importe qui peut considérer sa propre discrimination comme opératoire. Bonjour Dans ma précédente réponse, je prenais simplement acte de la hiérarchie que vous sembliez établir, avec évidence, entre les deux types d’oeuvre, puisque vous distinguiez le génie « du simple talent » et que vous parliez « d’un petit artiste pop ». Je voulais aussi vous poser une question: vous dites que certaines œuvres d’art dites classique traversent les siècles et les civilisations; une œuvre d’art est-elle intemporelle ? On peut la critiquer, mais en prenant acte de l’existence de ces statistiques avant de proposer un autre éclairage. C’est tout le problème. Il peut dès lors porter un jugement positif ou négatif Ce jugement amène à l'estime de soi; c'est un jugement porté à nous même. bonjour, votre propos sur la beauté m’a fait penser à une phrase de Freud qui dit que l’individu partage un désir refoulé avec l’artiste, la beauté dans ce cas n’est elle pas subjective ou relative au désir refoulé ?