Canal+ later announced that Barthès would be replaced as presenter … Entretien exclusif avec Laurent Bon, producteur de “Quotidien” : “Nous sommes aussi libres à TMC qu'à Canal+”, Avec “Stupéfiant !”, France 2 promet l'exception culturelle, “Le grand journal” était aussi un révélateur de talents, “Quotidien” : essai transformé par Yann Barthès. Les proches retrouvent souvent à l’antenne leurs blagues lancées dans l’intimité. » Ce qui n’empêche pas l’ambition, bien au contraire. C'est à cette époque que Yann Barthès rencontre son futur producteur et mentor, Laurent Bon. Une bonne nouvelle ? Il sentait toujours exactement ce qui marchait ou pas. D'après le livre "On ne naît pas grosse" de Gabrielle Deydier. Un « putsch » qui marque le début d'une nouvelle ère : sous son impulsion, le « … s’exclame la journaliste Florence Tredez, qui a travaillé à ses côtés à 20 Ans. Aux côtés de Laurent Bon et de Yann Barthès, le producteur éditorial Théodore Bourdeau a un rôle clé. PRESSE. La dernière modification de cette page a été faite le 9 octobre 2020 à 16:34. Pas de chance (pour nous), son entourage est tout aussi mutique. « Evidemment que j’ai peur ! Avec la fin du «Petit Journal» sur Canal + et le transfert de son producteur vers TF1, 2016 marque la fin d'une époque. Article publié initialement en septembre 2015, et remis à jour en septembre 2016. Fou de travail, il visionne tout, vérifie tout, décide tout. On ne compte plus les appels sans retour, les refus polis, les annulations de dernière minute, les multiples précautions réclamées par ceux qui ont osé nous rencontrer. Dernière modification le 9 octobre 2020, à 16:34, « Laurent Bon, l'homme mystère de Canal », « Le "couple" Yann Barthès-Laurent Bon expliquerait le succès du "Petit Journal", selon "Télérama" », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Laurent_Bon&oldid=175426379, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Nombreux sont les lieutenants qui ont jeté l’éponge. Il y a deux ans, le producteur a ainsi accepté de décommander du Supplément un lycéen mauritanien menacé d’expulsion, à la demande du cabinet du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, également invité et pas franchement ravi à l’idée de se retrouver face au jeune homme. Puis il a fait du timide Yann Barthès l’un des présentateurs les plus insolents de la télé (dans Le petit journal), avant de transformer la sympathique Maïtena Biraben en intervieweuse politique nettement plus coriace que David Pujadas (dans Le supplément). En arrivant au bureau, on se demande toujours comment il va être luné. Pour continuer à contribuer vous pouvez donner votre accord en cliquant sur le bouton ci-dessous. Pendant les années 1990, il est pigiste et collabore à divers médias (Actuel[1], Globe[2], Glamour, Elle ou RFI), mais également à la société de production CBTV (Culture Pub, M6), à Rapp-Tout, l'émission de Bernard Rapp sur France 3[3] et aux émissions de France Inter[1], Zappinge de Gilbert Denoyan (1991-1993) ou Passées les bornes, y'a plus de limites[4] de Gérard Lefort (il y animait la chronique du Garçon en chandail entre 1993 et 1996). Marie Colmant (aujourd’hui sur i>Télé), Anne Boulay (rédactrice en chef du Vanity Fair français), Gérard Lefort (ex-Libération), Jean-Marc Lalanne (critique aux Inrocks)… tous partagent ce goût pour le journalisme de récit, décomplexé, à l’anglo-saxonne. Yann se pose beaucoup de questions sur ce qui l'entoure, des gens autour de lui, un peu trop même. Sa société Bangumi, star de « l’infotainment » qui a accouché du vrai-faux JT Le Petit journal, du show politique Le supplément, du tout nouveau Quotidien, et bientôt de Stupéfiant ! », En 2011, c’est ensemble que les deux hommes tentent le coup de poker qui signe leur envol. Au début des années 2000, il a offert à Michel Denisot, en petite forme, l’écrin doré du Grand journal. Yann Barthès fait la Une du dernier numéro de Oops, qui dévoile une photo de son prétendu compagnon. Sous divers pseudos, dont le renversant Daisy Nibé, Laurent Bon signe des papiers rageurs sur les faux princes charmants, les stars américaines frelatées, les « branchés » (qu’il vomit), la télé (qu’il ne porte pas dans son cœur, mais tout le monde a le droit de changer d’avis)… Loin de sa légendaire discrétion, il se laisse photographier dans les colonnes du journal, notamment dans un roman-photo parodique ultra kitsch. Le Grand journal, que certains voyaient déjà attribué à Laurent Bon, est finalement confié à la boîte de production maison Flab. Cofondée en 2011 par Laurent Bon et Yann Barthès, Bangumi produit "Quotidien" (Groupe TF1), "Le doc Stupéfiant" (France TV), ainsi que des documentaires. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. « Il a apporté son savoir-faire de presse écrite, se souvient Marc-Olivier Fogiel, qui produisait les émissions. Nous vous invitons à rejoindre à votre tour cette communauté en vous abonnant à Télérama. Cofondée en 2011 par Laurent Bon et Yann Barthès, Bangumi produit des émissions ("Quotidien", "Stupéfiant") ainsi que des reportages et des documentaires. Quand Yann Barthès quitte Canal+, le producteur s’en va aussi. Aperçu au Petit journal, le chroniqueur Vincent Glad est illico débauché par Le grand journal. Il y évoque le changement de chaîne, la liberté de ton, et révèle le secret de la popularité de Yann Barthès. Les reportages du Supplément, qu’il voulait « sexy et sulfureux » à la manière du magazine américain Vanity Fair, sur le dernier metteur en scène à la mode ou les déconvenues d’un ministre ? L’actionnaire reprend en main Canal+ et met la société KM hors jeu. Retrouvez le meilleur de Télérama avec nos cinq newsletters : Ecrans & TV, La Quotidienne, Télérama Sortir Grand Paris, Télérama Soirée (abonné) et Télérama Week-end (abonné). Dans la plus grande discrétion, comme à son habitude. Vous imaginez le choc ?! » Dur d’entrer dans le clan des intimes, seul à avoir du poids. « En gros, Le grand journal a vu l’homme pivot de son dispositif lui échapper, ainsi que la pastille qui marchait le mieux, résume un ancien journaliste. History. Le milieu est petit et Laurent Bon, influent. 4 talking about this. » La pilule a du mal à passer. On dit même que Laurent Bon a inventé tout un stratagème pour ne jamais croiser les dirigeants de KM dans l’immeuble où les deux équipes enregistrent leur émission…. Le module de commentaires est susceptible d'entraîner un dépôt de cookies de la part de notre partenaire. » Mais c’est au sein du magazine 20 Ans qu’il développe réellement ce « journalisme pop ». » Au risque, peut-être, d’adopter les travers du petit écran… En 2003, Marc-Olivier Fogiel diffuse à l’antenne des SMS de téléspectateurs que choque un sketch réalisé par Dieudonné pour l’émission. Ambiance don Corleone, mais sans l’accent. Sébastien Legay. Et révolutionne, en quelques années, la presse féminine. Les conférences de rédaction du Petit journal, où les journalistes déterminaient chaque matin quel député interviewer et quelle opération de com démonter ? C’est un adorable petit Staline ! Laurent Bon est un « moine-soldat ». De lui, on ne connaîtra finalement que la voix. Le Petit Journal, avec son nouveau fossoyeur présentateur Cyrille Eldin, est mort : vive Quotidien ! En ce qui nous concerne, le charme n’aura pas vraiment eu le temps d’opérer : au téléphone, la voix a simplement répondu « non » à notre demande de rencontre, et l’on a vite compris que c’était sans appel. Yann Barthès est élève au collège Jean Mermoz à Barby, puis au lycée Vaugelas. Language: English Words: 937 Chapters: 1/1 Comments: 1 Kudos: 9 Hits: 191 Il est condamné (à 2 000 euros d’amende) pour « injure à caractère raciste » — tout comme Marc-Olivier Fogiel et France Télévisions. Sans jamais évoquer l’orientation sexuelle de l’animateur, « Télérama » laissait en effet entendre que l’animateur est embarqué dans une relation amoureuse avec son producteur, Laurent Bon. Yann Barthès/Laurent Bon; Yann Barthès; Laurent Bon; Le Grand Jour; Summary. pour France 2 et Quotidien (depuis 2016). Pourtant, aux yeux du grand public, le tycoon du petit écran n’existe pas. Sur TMC depuis 2016, il produit Quotidien et l’émission de Léa Salamé, Stupéfiant !. Il poursuit : « Les producteurs Yann Barthès et Laurent Bon me poussent à évoluer, ce que je trouve chouette ». Tout le monde se remet en question et à tout moment. On 9 May 2016, Yann Barthès announced that he was leaving Canal+'s Le Petit Journal, a programme which he had presented since it began in 2004. Aujourd’hui, elle continue d’impressionner les jeunes journalistes qui débarquent dans son équipe. « C’est sûr, ce n’est pas le petit con issu des beaux quartiers ! La réussite de Bangumi (et du Petit Journal) tient aussi de la force du couple qu'il forme avec Laurent Bon. Laurent Bon n’accorde que très peu d’interviews, fuit les mondanités, bannit les photographes — impossible de trouver un cliché récent de lui. Laurent Bon débute à l'âge de 19 ans comme reporter à Radio France Vaucluse et à la chaîne de télévision locale d'Avignon. Suave, enveloppante, carrément « invraisemblable » selon son ami journaliste Gérard Lefort, elle lui a valu des dizaines de lettres enflammées quand elle planait sur France Inter dans les années 1990 et s’est retrouvée, dix ans plus tard, dans un film de Gilles Marchand sélectionné au festival de Cannes. En interview cependant, Yann Barthès garde le silence sur sa vie intime. L’un d’eux passe mal : « Dieudo, ça te ferait rire si on faisait des sketchs sur les odeurs des Blacks ? « Si Yann Barthès est devenu Yann Barthès, c’est grâce à Laurent Bon », analyse un collaborateur, qui n’hésite pas à voir en ce dernier le pygmalion du présentateur. Yann Barthès a beau être cool à l’antenne, il est énormément stressé en coulisse. « L’époque était plus fluide, les gens se mélangeaient plus facilement, se souvient la critique d’art et ancienne journaliste de Libération Elisabeth Lebovici, qui a passé de « joyeuses soirées » avec toute la bande au festival de Cannes. Il a mis en ligne une copie du dossier en demandant à ses suiveurs de ne pas acheter l’hebdomadaire mais de télécharger le dossier piraté. Laurent Bon, né le 13 mai 1968, est un journaliste et un producteur français. “First Man” sur France 2 : dix autres films dans l’espace où la musique fait décoller, Sur YouTube, quand les biscotos servaient le parti républicain américain, John de Mol, pape de la télé-réalité : “Les idées les plus discutables mènent parfois au succès”, Regardez “Warren Beatty, une obsession hollywoodienne” en replay sur Arte.tv, Claude Halmos : “La pauvreté fabrique non seulement des humains, mais aussi des citoyens différents”, BD pour enfants : myopie, Paris, zombie… trois enquêtes pleines d’aléas et d’alibis, Jeu vidéo pour enfants : “Taiko no Tatsujin Pop Tap Beat”, le plaisir tambour battant, “Le Catalogue Goering, une collection d’art et de sang”, un documentaire essentiel, Dans le 20e, un repaire anti-gaspi modèle, Les “Fables” de La Fontaine mises en musique à la Philharmonie de Paris, Nicoletta : “Quand j’ai le spleen, j’écoute Mahalia Jackson et je suis requinquée !”, Mes années 10, #133 : Tom Petty & the Heartbreakers, Mini Mansions, Trust Fund… La playlist secrète de François Gorin, Michel Berger vu par Catastrophe : “Même ses chansons solaires étaient tragiques”, Podcast : Pétitions en ligne, mobilisations… l’activisme a bien changé avec Change.org, “Bestioles”, des podcasts aussi poilants qu’intelligents pour tout connaître des bêtes, Sur France Culture, cinq traductrices passionnées parlent de leur métier, Trois raisons de (re)lire “Tyranaël”, d’Élisabeth Vonarburg, une grande fresque SF venue du Québec, Avec “Frakas”, Thomas Cantaloube redonne ses lettres de noblesse au polar politique, Mort du poète Bernard Noël, auteur de “L’Outrage aux mots”, Racisme antiasiatique : “La pandémie révèle tous les stéréotypes qui visent les Chinois”, Reporters sans frontières : la pandémie sévit, la liberté de la presse trinque, Pauvreté, des solutions pour en sortir : notre dossier. » L’ami Gérard Lefort résume joliment : « Il le calme et l’exauce. « C’est un pragmatique courageux, qui sait ménager la chèvre et le chou pour arriver à ses fins », précise une journaliste. Une victoire pour Laurent Bon, plus puissant que jamais dans sa conquête du petit écran. Laurent Bon, Yann Barthès et le rédacteur en chef font le sommaire tous les trois. Hors de question pour les deux hommes, qui claquent la porte, laissant leur émission satirique aux mains de Cyrille Eldin – une forme d’euthanasie, en somme –, et mettant un terme au Supplément. Yann Barthès/Laurent Bon; Yann Barthès; Laurent Bon; Le Grand Jour; Summary. Laurent Bon s’inscrit dans cette ligne : il a été l’un des premiers à mixer les genres, à écrire sur des sujets dits futiles, à marier la mode et le cinéma… ». « Il lui est indispensable, confirme une ancienne du Petit journal. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. C’était lui et non Yann Barthès qui les animait, dans son propre bureau. Yann Barthès … Yann se pose beaucoup de questions sur ce qui l'entoure, des gens autour de lui, un peu trop même. De retour à Canal+ un an plus tard, il participe au lancement du Grand Journal (Michel Denisot) en 2004, quotidienne dont il est le producteur (pour KM Production de Renaud Le Van Kim) jusqu'en juin 2011[3]. Le boss, c’est lui et personne d’autre. Dans l’émission Passé les bornes y a plus de limites, sur France Inter, il tient la « chronique du garçon au chandail », où il se plonge dans des questions aussi fondamentales que l’épilation intégrale, les slips ou le scandale des pantalons trop courts. Marie Poizot. Le succès du “Quotidien”, c’est lui. « Il avait un style “garçon garce” hilarant, se souvient l’animateur Gérard Lefort. Cofondée en 2011 par Laurent Bon et Yann Barthès, Bangumi produit des émissions ("Quotidien", "Stupéfiant") ainsi que des reportages et des documentaires. Aujourd’hui, avec l’émission Quotidien, qui pulvérise les objectifs d’audience de TMC, il donne une nouvelle jeunesse à la chaîne d’Hercule Poirot et des Mystères de l’amour. Le rendez-vous a lieu au Petit Journal, plus précisément rue de Cauchy, dans le XVe arrondissement de Paris, la rue de François Hollande et celle où s’est posée Bangumi, la boîte de prod’ que Yann Barthès et Laurent Bon ont créée en 2009. DIRECTRION DE PRODUCTION. PRESSE. Il y a trois ans, le rédacteur en chef du Supplément a claqué la porte au beau milieu de l’année. Vous avez choisi de ne pas accepter le dépôt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicité personnalisée. Yann Barthès est gay et il est en couple depuis des années avec Laurent Bon, son associé chez Bangumi, la société de production qu'ils ont créé ensemble il y a quelques années Sans jamais évoquer l’orientation sexuelle de l’animateur, « Télérama » laissait en effet entendre que l’animateur est embarqué dans une … Chaque jour, la rédaction et l'ensemble des métiers de Télérama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complète, un suivi de l'actualité culturelle, des enquêtes, des entretiens, des reportages, des vidéos, des services, des évènements... Qualité, fiabilité et indépendance en sont les maîtres mots. Il devient directeur de la rédaction du magazine Max de 1996 à 2000[1]. Voir plus d'idées sur le thème yann barthes, barthes, le petit journal. « Il a installé un fonctionnement de cour, persifle un pigiste qui a vu ses collaborations s’arrêter brutalement. Perrine Altman. "Du coup, c’est la valse des adjoints. " Donatien Lemaitre. Au printemps, tout s’accélère. Merci, et à bientôt. Sur les plateaux du Petit Journal et du Supplément, la saison se déroule dans une drôle d’ambiance. “Le grand journal” débranché plus tôt que prévu ? Laurent Bon est là pour l’apaiser, rétablir une certaine sérénité. Festival de Cannes : “Annette”, de Leos Carax, nous fait déjà saliver ! 2020 - Découvrez le tableau "Yann barthes" de axelle sur Pinterest. (une émission culturelle prévue à partir du 28 septembre sur France 2), a tout de la start-up qui fait envie : équipes jeunes en plein développement, cadeau pour tous à Noël — et mieux que chez maman : iPad mini il y a trois ans, joli casque audio l’année suivante… Mais derrière l’esprit bon enfant se cache une gestion très serrée.